Pourquoi le MSR élimine-t-il le risque de contamination radiologique pour les populations ?
Les produits de la réaction de fission les plus dangereux pour les humains sont confinés chimiquement par le mélange de sels, à l’état liquide. Dans les réacteurs actuels certains de ces produits existent à l’état gazeux.
Le MSR fonctionne à pression atmosphérique, contrairement aux réacteurs à eau pressurisé (REP) actuellement opérationnels. Ceci diminue fortement les risques de propulsion de matières radioactives dans l’environnement.
Il n’y a pas de risque de montée en pression lors d’un accident (pas de transition de phase liquide/gaz, pas de production de gaz comme l’hydrogène dans un REP).
Le MSR est un système homéostatique, auto-stabilisant : quand la température augmente, le liquide se dilate, le nombre de réactions diminue. Quand la température baisse, le liquide se contracte, le nombre de réactions augmente.
Avec un combustible liquide, le MSR profite du phénomène de la convection pour l’évacuation de la chaleur résiduelle après l’arrêt du réacteur. Plusieurs solutions existent pour la gestion passive et intrinsèquement sûre de cette puissance.
Même dans le pire des cas, en cas de fuite du liquide radioactif de la cuve, les sels figeront rapidement et localement en contenant les éléments radioactifs du combustible grâce à leur forte stabilité chimique, sans risque pour la population