D’une part, la réduction des coûts de construction permet d’envisager de ne pas utiliser les MSR qu’en base. D’autre part, l’état liquide du combustible permet une évacuation très rapide de la chaleur produite vers le système de conversion (production d’électricité). Cette propriété, alliée à une très grande stabilité de fonctionnement, permet de faire varier très rapidement et sur une grande gamme la puissance produite sans conséquences notables sur le réacteur. On peut donc envisager d’utiliser les MSR pour pallier les baisses de puissance des éoliennes ou du photovoltaïque et donc d’assurer l’équilibre du réseau, de manière encore plus souple et massive d’actuellement, permettant donc une augmentation parallèle de la part des énergies renouvelables sur le territoire sans ajout d’énergie carbonée en support. En sens inverse, chaque fois qu’il y a du vent ou du soleil, il est possible de baisser la production des MSR ce qui réduit la production de produits de fission.
